RSOA Rod Stewart On Air © 2001-2019 - Réalisation Sylgraphics.com.

Né à Londres en 1953, Robin Le Mesurier est le fils d'un couple d'acteurs qui furent très célèbres en Angleterre notamment dans les années 40 et 50. Son père, John Le Mesurier tourna dans de nombreux films et séries TV comme "Dad's Army", sa mère Hattie Jacques chanteuse et actrice participera à une série TV très connue "Carry On" et à de nombreux shows télévisés aux côtés d'Eric Sykes et le sitcom "Hancock's Half Hour".

Robin grandit dans ce monde artistique où il côtoie des personnalités célèbres comme Peter Sellers, Spike Milligan, Tony Hancock, Kenneth Williams... Même s'il n'est pas facile pour Robin d'être "enfant de stars" (il est souvent délaissé par ses parents ou même victime d'intimidations par ses petits camarades à l'école), Robin convient qu'il a eu une enfance plutôt agréable.

C'est à l'âge de 9 ans qu'il découvre la guitare qui ne le quittera plus dés lors et va jusqu'à se produire en public avec l'orchestre de son école. Instinctivement, il se tourne vers le blues et apprend à jouer "comme" les grands guitaristes qu'il admire, John Lee Hooker, Muddy Watters, Eric Clapton, Jimmy Hendrix ou Jeff Beck.

En 1967, il intègre le groupe "Under The Sun" avec lequel il se produit dans les pubs de Londres.

Il a 16 ans lorsqu'il signe avec le groupe Reign un premier contrat pour le label Regal Zonophone, un sous-label d'EMI. avec notamment à l'écriture Jim Mc Carty des Yardbirds. Il y restera jusqu'en 1973, puis il devient l'un des membres du "Wombles Band", groupe de musiciens habillés en personnages pour enfants pour les besoins d'un programme TV, basé sur  une séries de livres pour enfants écrits par Elisabeth Beresford, et devenu culte à la télévision britannique. Robin perd son job suite à une histoire de marijuana retrouvée lors d'une descente de police au domicile familial. Robin dira dans une interview "Je rentrais à la maison après le tournage d'une émission de télévision pour y trouver six policiers en train de tout mettre en dessus dessous. Il ont creusé le jardin, retourné les tapis, vidé les tiroirs et même cherché ma mère. Tout ce qu'ils ont trouvé, c'est un joint que mon frère avait en sa possession. Ils m'ont dit : "Vous venez aussi". L'avocat nous a dit de plaider coupable. Mike Batt (auteur et producteur de l'émission) a appelé pour dire qu'Elisabeth Beresford avait dit que ce que j'avais fait était politiquement incorrect et que je devais partir". Robin aura participé à l'enregistrement de quatre albums pour les Wombles : "Wombling songs" (1973), "Remember you're a womble" (1974), "Keep on wombling" (1974) et "Superwombling" (1975).

Ce qui ne l'empêche pas d'intégrer  l'équipe technique de la tournée des Faces et de participer également à la co-écriture de la musique d'un conte pour enfants "Velveteen Rabbit", raconté par son père John Le Mesurier.

Nous sommes en 1976, et c'est à cette époque que Robin signe un contrat avec Riva Records, la compagnie de Billy Gaff/Rod Stewart.

En 1977, il part en tournée avec le groupe australien Air Supply qui se produit en première partie de la tournée américaine de Rod Stewart. Mais ce n'est qu'en 1980, grâce à sa rencontre avec Jim Cregan lors d'un enregistrement pour Steve Harley, que Robin intègre le groupe de Rod avec lequel il va partager pendant sept ans enregistrements et tournées. Il co-signera avec Rod quelques pages de l'album "Body Wishes" en 1983 avec les titres  "Dancing Alone", "Sweet Surrender" et celui qui donne le nom à l'album "Body Wishes".  Il participe également à quelques sessions d'enregistrements pour l'album solo de Ron Wood "1234" en 1981.

Fort de son expérience au sein du Rod's band, Robin gagne en notoriété à Los Angeles et signe comme auteur attitré chez Sony Music.Suivent jusqu'en 1994, plusieurs enregistrements pour Steve Harley, Alan Frew, Rita Coolidge et signe la musique du film "Inside the Goldmine" en 1993.

En 1994, son ami Chris Kimsey, célèbre comme musicien et producteur (entre autre co-producteur pour les Rolling Stones des albums Undercover et Steel Wheels), lui présente Johnny Hallyday pour l'enregistrement de l'album de l'icone du rock français "Rough Town". De cette rencontre naîtra une grande amitié et une collaboration jusquà nos jours. Devenu directeur musical d'Hallyday, Robin n'en n'oublie pas pour autant Rod qu'il rejoint en 1995 pour quelques concerts.

Il participe aussi au groupe créé par Bernie Taupin, le fameux parolier d'Elton John, dans lequel il retrouve son copain Jim Cregan. The Farm Dogs sortent leur premier album en 1996 "Last Stand in Open Country" qui reçoit quelques critiques élogieuses. Leur deuxième album intitulé "Immigrant Sons" sorti en 1998 ne rencontrera quant à lui aucun succès malgré une tournée des petits clubs aux Etats-Unis.

En 2004 Robin retrouve Rod pour une tournée aux Etats Unis et au Canada, pendant laquelle Ruby Stewart se produit sur la scène de son père. Durant cette tournée, Ruby et Robin se penchent sur le projet d'écrire un album ensemble, projet qui semble avoir tourné court, tout comme la carrière de la demoiselle d'ailleurs.

Depuis, Robin Le Mesurier continue de tourner régulièrement avec Johnny Hallyday et peut être qu'un jour son chemin croisera de nouveau celui de Rod pour le plus grand plaisir des fans de la grande époque des années 80. En attendant, la nostalgie de ces années semblent avoir conduit Robin et ses vieux copains Jim Cregan et Gary Grainger à reformer un groupe au nom très évocateur « Apart From Rod » pour une évocation live de ce que fut le légendaire «groupe de Rod Stewart »

CHANNEL TV ROD STEWART ON AIR CHANNEL TV ROD STEWART ON AIR Biographie/Biography Guitariste du Rod Band de 1980 à 1986 CHANNEL TV ROD STEWART ON AIR

Born in London in 1953, Robin Le Mesurier is the son of a couple of actors who were very famous in England especially in years 40 and 50. His father, John Le Mesurier turned in numerous films and TV shows like "Dad's Army", his mother Hattie Jacques singer and actress will participate in a famous TV series "Carry On " and many TV shows alongside Eric Sykes and the sitcom "Hancock's Half Hour. "

Robin grew up in the artistic world where he frequents many celebrities like Peter Sellers, Spike Milligan, Tony Hancock, Kenneth Williams ... Although it's not easy for Robin to be a "child of celebrities" (he's often abandonned by his parents or even bullied by his classmates at school), Robin agrees that it was a rather pleasant childhood.

At 9 years, he discovered the guitar that will never leave him, and going to perform in public with his school band. Instinctively, he turns to the blues and wants learning to play "as" the great guitarists he admires, John Lee Hooker, Muddy Waters, Eric Clapton, Jimmy Hendrix and Jeff Beck.

In 1967, he joined the band "Under The Sun" with which he performs in the pubs of London.

He was 16 when he signs with the group Reign his first contract for the Regal Zonophone, a sub-label of EMI. It's Jim McCarty (from Yardbirds) who writes the first single. Robin remained there until 1973, then he becomes a member of the "Wombles Band", a group of musicians dressed in characters for children for a TV program based on a series of children's books written by Elisabeth Beresford, and became cult British television. Robin looses his job after a history of marijuana found during a police raid at the family home. Robin says in an interview "I came home after shooting a TV show to find six police officers tearing the place apart. They dug up the garden, took carpets up, emptied drawers out and even searched my mother . All they have found was joint that my brother had . They said to me : "You're coming too." The solicitor told us to plead guilty. Mike Batt (writer and producer of the show) called to say that Elizabeth Beresford had said  what I'd done was politically incorrect so I had to go. " Robin has participated in recording four albums for the Wombles "Wombling songs" (1973), "Remember you're a Womble" (1974), "Keep on Wombling" (1974) and "Superwombling" (1975).

This don't stop him to integrate the technical team's tour of Faces and also participate in co-writing the music for a children's story "Velveteen Rabbit", a story told by his father John Le Mesurier.

We are in 1976, and Robin signed a contract with Riva Records, the company of Billy Gaff / Rod Stewart.

 In 1977, he toured with the Australian group Air Supply that occurs in the first part of the Rod Stewart's U.S. tour. But it was not until 1980, thanks to his meeting with Jim Cregan when recording for Steve Harley, Robin joined the group Rod with whom he will share for seven years recording and touring. He will co-sign with Rod few pages of the album "Body Wishes" in 1983 with titles "Dancing Alone", "Sweet Surrender" and one that gives the name to the album "Body Wishes". He also participates in several recording sessions for the Ron Wood's solo album called "1234" in 1981.

With his extensive experience in the Rod's band, Robin has gained in notoriety in Los Angeles and signs as author for Sony Music. Following until 1994 many records for Steve Harley, Alan Frew, Rita Coolidge and he will write the music for the film "Inside the Goldmine "in 1993.

 In 1994, his friend Chris Kimsey, famous as a musician and producer (among other co-producer for the Rolling Stones album Undercover and Steel Wheels), introduces him Johnny Hallyday to record the album of the French rock icon "Rough Town". From this meeting will be born a great friendship and cooperation until today. Became the musical director's Hallyday, Robin doesn't forget his pal Rod and rejoined him in 1995 for several concerts.

He also participates in the group created by Bernie Taupin, the Elton John's famous songwriter, where he finds his friend Jim Cregan. The Farm Dogs released their first album in 1996 "Last Stand in Open Country" which received some critical acclaim. Their second album entitled "Immigrant Sons"released in 1998 didn't meet success despite a tour of small clubs in the U.S.

 In 2004 Robin is again with Rod for his tour in U.S. and Canada, during which Ruby Stewart appears on her father's stage. During this tour, Ruby and Robin decide to write an album together, a project that seems to have backfired, as the career of the young lady too.

Since then, Robin Le Mesurier continues to run regularly with Johnny Hallyday and maybe one day his road will cross once again Rod's road for the delight of fans of the great period of the 80s.


Meanwhile, nostalgia for those years appear to have led Robin and his old pals Jim Cregan and Gary Grainger to reform a group aptly named "Apart From Rod" for an live evocation of what was the Original Rod Stewart Group.


Robin nous parle de ses débuts de musicien, qu’il a beaucoup travaillé pour en arriver là mais que rien n’aurait été possible s’il n’avait pas eu de don au départ. La liste des artistes avec lesquels Robin a travaillé est incroyablement longue. Parmi les questions posées, j’en ai sélectionné quelques unes :

- Comment trouvez-vous Rod, comment est-il ?
C’est quelqu’un de très drôle, à l’humour décalé so British ! Nous avons passé de superbes moments et nous entretenons toujours une relation plus qu’amicale. C’est quelqu’un de très cultivé et de très intéressant. Il fait partie de l’histoire du Rock.

- Avec quels types de guitare vous sentez-vous le mieux ?
- Avec la Fender Stratocaser depuis toujours et particulièrement depuis que Fender propose sur ses modèles des potentiomètres micro à 5 positions. J’ai vraiment le son que je veux ! Mais j’utilise aussi des modèles Trussart (luthier américain) et des Guild électro-acoustiques ainsi qu’un Dobro National quand je suis chez moi..

- Pourquoi jouez-vous avec des médiators en acier ?
- Parce qu’on peut vraiment attaquer les cordes et que l’on peut donner beaucoup d’énergie à sa guitare. J’aime le son que cela envoie, le « crrrrrrr » que cela donne. Je suis un des seuls à utiliser ce type de médiator.

- Johnny va terminer sa dernière tournée «le Tour 66», avez-vous des projets d’avenir avec ou sans lui ?
- Quand on est musicien, il faut toujours avoir des plans B, tout peut arriver… alors oui j’ai d’autres projets pour l’avenir mais je peux vous dire, et cela doit rester entre vous et moi, que ce n’est pas certainement la dernière tournée de Johnny car il m’a dit qu’il voulait mourir sur scène et il n’est pas prêt de mourir ! …

- Votre nom sonne «à la française» «Le Mesurier»… avez-vous des ancêtres français ?

- Je ne sais pas exactement à quand cela remonte, mais effectivement j’ai des ancêtres Normands et je peux vous raconter une anecdote à ce sujet …. Parfois dans les hôtels, on s’ennuie un peu alors je lis l’annuaire et je n’y ai jamais trouvé de «Le Mesurier». Ce qui est sûr en revanche c’est que je n’ai pas d’ancêtres écossais (à la vue de ma casquette écossaise)

….Fin des questions….

Robin, on va faire un break, tu vas pouvoir boire un coup et fumer (Il ne s’est pas gêné pour en griller au moins 4…) c’est admis pour l’artiste !!
On vous attend pour la deuxième partie, le Master Class guitare…. Dans un ¼ d’heure.
De retour dans la salle, on s’installe rapidement pour écouter enfin Robin en live. Nous avons alors droit tout de suite à une véritable démonstration de style. Le feeling est au rendez-vous mais la technique aussi... Robin nous dit qu’il est autodidacte mais qu’il a chopé ici et là des trucs qui lui ont permis d’affirmer son style et de peaufiner son jeu.
Il évoque alors Billy Peek (personne ne le connaît dans le public, car le traducteur écorche son nom mais cela ne choque personne). Robin nous dit que Billy lui a appris que pour sonner Rock, il faut étouffer un peu les cordes de la main gauche et non ceux de la main droite comme beaucoup le pense. (Quand on fait un ‘barré’ en guitare, le majeur appuie sur toutes les cases et exerce une pression plus ou moins forte sur les cordes) Billy tient ça du Maître incontesté du Rock, Chuck Berry, avec lequel il a joué. Chuck est l’inventeur du style !

 

Robin, let's take a break, you can have a drink and smoking (He did not hesitate to grill at least 4 ...) It's allowed for the artist!

We expect you to part two, the Master Class Guitar.... In ¼ hour.

 Back in the room, we moved quickly to listen to Robin live. We then immediately right to a true demonstration of style. The feeling is here but the technique also ... Robin says he is self taught but has nabbed here and there stuff that enabled him to assert his style and hone his play.

He evokes Billy Peek (nobody knows him in the public, because the translator flays his name but it does not shock anyone). Robin tells us that Billy has learned him that for sounding rock, it must stifle a few strings with his left hand and not with the right hand as many think. (When you do a 'blocked' guitar, the major finger must press on all the boxes and will exert a greater or lesser degree on the strings) Billy learned it from  the undisputed master of rock, Chuck Berry, with whom he played. Chuck is the inventor of the style!

The sound is warm and slamming...  Listening to Robin in those circumstances, it's as caviar! The amps vibrate up  to give us chills. We are entitled to the best of Robin who delivers us rhythm and blues and improvised rock solos  putting his whole soul. A piece surpasses even ten minutes with spacey moments ... He also improvises a portion of slide with a lighter as a bottleneck and then with a real bottleneck given by a spectator ... it's magic.

Robin tunes up his guitar in Open E with speed and ease, then resumed his standard tuning for a last piece that he sends with mad bends (pulling the strings in the treble up).

I am dying to ask him to play a song by Rod (Dancin'alone, for example)  but finally I restrain myself for not switching for a selfish ... After a final very cool song and beautiful flights, Robin perfectly placing his improvisations, we remain (in the audience) almost speechless.

The applause sounded finally covering the Robin's thanks... saying he was very touched by our presence and he will never forget that moment ... He is not alone in thinking this. I get up to salute the magnificent performance and I am followed by the entire room that is already thinking about approaching the scene. The commentator announced that Robin will be signing autographs for all those present. A queue of a hundred people had already formed to meet the Master.

With Alice and Marion, we are consulting together to determine what is the best, get in line and wait on the safe side or to pass in the last moment and get a risk that Robin leaves at any time. (He has a concert the next day !). We decided to ask Sandrine who manages the evening and she reassures us saying that Robin will be there as long as people want to talk with him and get autographs. Info I expected but I dared not hope ... so we'll be closer to Robin, who wrote Dancin'Alone and Sweet Surrender, among others .... The dream will become reality!

 I give a bottle to Sandy who organized  all  this and who's so nice to us ... She revels because she loves good wine. The queue begins to melt so I decided to go on stage and I approach near Robin. He's in light of large projectors, our pictures will be fun. It He gives me a wink, he just signed a hundred autographs and it is still available, smiling ... a rare guy! A musician cut out in the Rock with a big heart!

Finally it's my turn, it only remains Marion and Alice behind me who are in charge of shooting with my camera because they have no more space on their respective cameras having made films during the demo guitar and took many photos ... I went timidly towards the Rock icon who represents much more to me than just a musician ... I already feel what is going to confirm is that Robin is a nice guy with a sincerity that makes him a rare person. I hand him a bottle of red wine and he sees immediately  that the bottle is personalized, he recognizes his face ... with the fictitious date of bottling, 1953 as his year of birth, and the logo of the lion of Belfort intertwined with logo of a Stratocaster.

He is touched and he told me ... I go on  with the album made for this occasion. He looks every photo and he gives me an anecdote for each of them ... One time, he said "Gosh! " after seeing the front of the album" Tonight I'm yours "... then he told me that Jay Davis' guitar bass was lost in ocean deeps while shooting the video for " What Am I Gonna Do "filmed in the Bay of Cannes on a old sailing ship. He loves the pictures and wonder if they are all for him, I said "of course" and I go out others expanded ...

He exults and says it is too much and I worked hard to present him all this. I replied that it was minimal compared with all he had brought me with his music.

 He signed two portraits, one of both is Stephane (signed his name, I promised him and I was so sorry not to share this moment with him) and the second will enrich my collection. I also offered him to sign my guitar that I had taken for that.

And paradox of paradoxes, I give him my steel guitar pick pendant before the stunned eyes of others remained massed around Robin. "It's so big for me", said Robin, I always remember that, I'm so flattered!

 I shoot my turn to Alice and Marion when they give their gifts to Robin (shirt and photos) ... He was asking for photographs standing this time and he never says no ...

This guy is someone as we'll find any more. We lived a moment of anthology that will remain engraved forever. Many thanks to students, Sandy, Alice and Marion, thanks to Robin ... it was magical!

 Goodbye and see you on the Rock road!





 





>>> http://www.belfort-tv.com/prod.php?id_prod=117

Pour clore cette belle rencontre, petit reportage de Belfort-TV sur la prestation de Robin Le Mesurier avec en prime une petite interview de ... notre Scotty.


A little report made by Belfort Web TV on Robin’s performance and a little interview of ... our Scotty.

LIENS/LINKS

Robin talks about his beginnings as a musician, he has worked hard to get there but nothing that would have been possible if he had not the don in first. The list of artists with whom Robin has worked is incredibly long. Among the questions, I selected a few:

 - How do you like Rod, how is him?

- He's someone very funny, humor so British! We had great times and we still maintain a relation more that friendly. He's very cultured and very interesting. He's part of the history of Rock.

With what sort of guitar, do you feel better?

 With the Stratocaser Fender since always and especially now that Fender offers on these models some  micro potentiometers 5 position. I really sound that I like! But I also use models Trussart (american luthier) Guild and electro-acoustic Dobro and a National when I'm home ..

 - Why do you play with steel picks?

 Because you can really attack the strings and you can give a lot of energy to your guitar. I like the sound that it sends, the "crrrrrrr"  that it makes. I am one of the only ones using this type of mediator.

 - Johnny will finish his last tour "Tour 66", do you have plans for the future with or without him?

 When you're a musician, you always have plans B, anything can happen ... so yes I have other plans for the future but I can tell you, and it should stay between you and me, this is certainly not the last tour of Johnny because he told me he wanted to die on stage and he is not ready to die! ...

Your name sounds "French" "Le Mesurier"... do you have French ancestors?

- I don't know exactly when it goes back, but actually I have Normans ancestors  and I can tell you a story about it .... Sometimes the hotels are a little bored so I read the phone book and I never find "Le Mesurier". What is certain however is that I have no Scottish ancestors (to seeing my Scottish cap)

 .... ... End for questions.





 





L'HISTOIRE D'UNE RENCONTRE/THE STORY OF MEETING

Robin et Scotty

Je suis le premier car il est 16h00 et le Master Class débute à 17h45, des photocopies couleurs en A3 montrant Robin et sa Stratocaster grise sont apposées contre deux tables à l’entrée de la salle. L’évènement va bien avoir lieu ici, il n’y a pas de doute. Je me prends 3 café coups sur coup pour être au top de ma forme (!). Alors, une dizaine d’étudiants arrivent pour commencer (ou finir) d’organiser la soirée. Deux étudiantes me demandent si je suis bien Scotty ? En fait j’ai envoyé pas mal de photos et je les ai contactées par Facebook, donc on se connaît virtuellement. On m’a annoncé que je devrai être idéalement placé car je viens de loin et spécialement pour Robin (et non pas pour le concert de Johnny du lendemain à Montbéliard). J’ai rendez-vous avec Alice et Marion qui sont un peu à la bourre mais qui finissent quand même par arriver. C’est la première fois que je les rencontre alors que cela fait 5 ou 6 ans que nous communiquons via MSN, le forum RSOA ou le forum de Robin.

Je vois Alice et Marion particulièrement stressées par l’évènement, tellement Robin les impressionne par son charisme et son style. Elles se fument clope sur clope et la pression est à son maximum quand on nous demande d’entrer. On nous attend avec des flyers et des badges… belle organisation. On commence à se mettre en place, nous sommes devant et nous allons particulièrement apprécier le concert, la prestation de Robin. Un diaporama nous est proposé avant l’arrivée fatidique du guitar hero, je reconnais toutes les photos que j’ai envoyées puisque certaines ont été colorisées et j’ai même l’honneur de voir la photo à multi-facettes. Après ce diapo, nous avons droit à un film de Robin à la cigale avec le titre « je suis né dans la rue ». Morceau dans lequel Robin s’exprime pleinement et fait résonner sa gratte dans toutes la salle. Nous commençons quand même à nous impatienter car nous attendons l’entrée de Robin. C’et alors que le commentateur l’annonce et il fait une entrée à son image, réservée et timide… Il ne semble pas très habitué à ce genre de prestation. La première partie de la soirée commence avec une conférence de presse parfaitement maîtrisée. Les questions ont été préparées et sont traduites par un jeune étudiant.

Le son est chaud et claquant à souhait… écouter Robin dans ces conditions, c’est du caviar !! Les amplis vibrent jusqu’à nous donner des frissons. On a droit au meilleur de Robin qui nous délivre des rythmiques blues et Rock et des solos improvisés en y mettant toute son âme. Un morceau dépasse même la dizaine de minutes avec des moments planants… Il improvise également une partie de slide avec un briquet en guise de bottleneck puis avec un vrai qu’un spectateur lui a tendu… c’est magique.

Robin accorde sa guitare en Open E avec une vitesse et une facilité déconcertante, puis reprend son accordage standard pour un dernier morceau qu’il envoie avec des bends de folie (tirer les cordes pour monter dans les aigus)

L’envie de lui demander de jouer un morceau de Rod (Dancin’alone, par exemple) me brûle les lèvres mais finalement je me retiens pour ne pas passer pour l’égoïste de base… Après un dernier morceau très cool et de très belles envolées, Robin plaçant parfaitement ses impros, nous restons (dans l’assistance) presque sans voix.

Les applaudissements finissent par retentir couvrant le début des remerciements de Robin… nous disant qu’il est très touché par notre présence et qu’il n’oubliera jamais ce moment… Il n’est pas le seul à penser ça. Je me lève pour saluer la magnifique prestation et je suis suivi par toute la salle qui pense déjà à se rapprocher de la scène. Le commentateur annonce que Robin va signer des dédicaces à tous ceux qui se présenteront. Une file d’une centaine de personnes s’est déjà formée pour rencontrer le Maître.

Avec Alice et Marion, on se concerte pour savoir ce qui est le mieux, se mettre dans la file et assurer le coup ou attendre pour passer dans les derniers et obtenir un moment privilégié au risque que Robin parte à tout moment. (Il a un concert le lendemain quand même). On décide de demander à Sandrine qui gère la soirée et elle nous rassure en nous disant que Robin sera là aussi longtemps que des personnes voudront parler avec lui et obtenir des autographes. Infos que j’attendais mais que je n’osais pas espérer… alors on va pouvoir s’approcher de Robin qui a écrit Dancin’Alone et Sweet Surrender, entre autres,…. Le rêve va devenir réalité !!

Je file une bouteille à Sandrine qui organisé tout ça et qui a si sympa avec nous…elle jubile car elle adore le bon vin. La file d’attente commence à fondre alors je décide de monter sur la scène et je m’approche tout près de Robin. Il est dans la lumière de gros projecteurs, les photos vont être cools. Il me fait un clin d’œil, il vient de signer une centaine d’autographes et il est toujours aussi disponible, souriant… un gars rare !! Un musicien taillé dans le Rock avec un cœur gros comme ça !

Enfin cela passe à mon tour, il ne reste plus que Marion et Alice derrière moi et qui ont la charge de mitrailler avec mon appareil photo puisqu’elles n’ont plus de place sur leurs appareils respectifs ayant réalisé des films pendant la démo guitare et pris un max de photos…Je m’approche timidement de cette icône Rock qui représente bien plus pour moi qu’un simple musicien… je ressens déjà ce qui va se confirmer, c’est que Robin est un gars d’une gentillesse et d’une sincérité qui font de lui une personne rare. Je lui tends une bouteille de vin rouge et il voit tout de suite qu’elle est personnalisée, il reconnait son visage... et je lui fais remarquer la date fictive de mise en bouteille, 1953, comme son année de naissance, et le logo du lion de Belfort entremêlé à celui d’une Stratocaster.

Il est touché et il me le dit… j’enchaîne en lui présentant l’album fait pour l’occasion. Les photos se suivent et il me donne une anecdote pour chacune d’entre elles… Un moment il dit « Gosh ! » quand il voit le recto de l’album « Tonight I’m yours »… puis il me dit que la basse de Jay Davis est passée par le fond lors du tournage du clip « What Am I gonna Do » filmé dans la rade de Cannes sur un vieux gréement. Il adore les photos et me demande si elles sont toutes pour lui, je lui dis « of course" et je lui en sors d'autres agrandies...

Il exulte et me dit que c'est trop et que j’ai travailler dur pour lui présenter tout ça. Je lui réponds que c’était un minimum par rapport à ce qu’il m’avait apporté avec sa musique.
Il signe les deux portraits, l’un deux est pour Stéphane (signé à son nom, je lui avais promis et j’étais tellement désolé de ne pas pouvoir partager ça avec lui) et l’autre va enrichir ma collection. Je lui propose également de signer ma guitare que j’avais emmenée pour ça.

Et paradoxe des paradoxes, je lui donne mon pendentif médiator en acier devant les yeux médusés des autres personnes restées massées autour de Robin. It’s so big for me, dit Robin, I always remember that, I’m so flattered !
Je mitraille à mon tour Alice et Marion quand elles donnent leurs cadeaux à Robin (chemise et photos)… On le sollicite pour des photos debout cette fois et il ne dit jamais non, …

ce gars est quelqu’un comme on en fait plus. On a eu droit à un moment d’anthologie qui restera gravé à jamais. Merci aux étudiants, merci à Sandrine, merci à Alice et Marion, merci ROBIN… c’était magique !

Au revoir et à bientôt sur la route du Rock !!

Le petit récit que je vais vous raconter ci-après, c’est l’histoire d’une très belle rencontre

Il y a quelques semaines de cela, Alice «Webmaster» du site  www.robinlemesurier-lesite.com me fait savoir par MSN que Robin va faire un Master class. Superbe nouvelle, car Robin fait partie du band de Rod au moment où j’ai découvert Rod pour la première fois, en 1982. Cela fait quand même maintenant 27 ans que le nom de Robin Le Mesurier résonne dans ma tête. Une seule ombre au tableau, le Master Class se déroule à Belfort, ce n’est pas la porte à côté, pour moi, immigré marseillais. Il me faut quelques jours avant de réellement établir le projet d’aller effectivement à Belfort… mais c’est un effort d’organisation que je suis prêt à faire pour espérer rencontrer Robin. Après de multiples contacts avec la personne qui coordonne l’organisation (Sandrine Décembre), j’apprends que le Master Class est un évènement que des étudiants de l’IUT Belfort-Montbéliard mettent sur pied pour valider un partiel. Sandrine est devenue une amie intime de Robin suite à un travail de recherche sur l’organisation d’une tournée de Johnny Hallyday, la première avec Robin. Depuis Robin et Sandrine sont véritablement amis, ce qui a considérablement aidé à décider Robin.

Bref, le jour J est arrivé, c’est le moment du départ. Marseille, 15 décembre, levé 4h00 du matin. Rien n’a été laissé au hasard. Dans mes bagages tout est prêt : Un album avec une trentaine de photos, toutes de la période où Robin côtoie Rod, des montages photos et des agrandissements, un pendentif avec médiator en acier (oui c’est le monde à l’envers) et … j’ai imaginé préparer deux bouteilles de «Chassagne Montrachet» avec une étiquette spécialement réalisée pour l’occasion…

Je pars également avec ma guitare électrique.

Départ de Marseille à 6h00. Arrivée à Chalon sur Saône d’où je suis originaire, pour faire un petit coucou à mes parents, et hop, me voilà partit pour deux bonnes heures de route de voiture, direction Belfort. A Belfort j’ai quelque peu de mal à trouver le lieu du spectacle, et il me faut traverser la ville 3 fois pour enfin tomber sur la Maison du Peuple.

The little story I'll tell you below is the story of a very beautiful meeting

A few weeks ago, Alice, Webmaster of the site "www.robinlemesurier-lesite.com" informed me by MSN that Robin will do a Master Class. Superb news, because Robin was part of the band when I discovered Rod for the first time in 1982. There are 27 years the name of Robin Le Mesurier resonates in my head. One downside, the Master Class will be held in Belfort, it's not next door to me, an immigrant from Marseille. It takes me a few days before  actually build the project and go to Belfort ... but this is an effort of organization I'm willing to do to hopefully meet Robin. After numerous contacts with the person who coordinates the organization (Sandrine December), I learn that the Master Class is an event that students from the IUT Belfort-Montbeliard organized to validate a partial. Sandra became a close friend of Robin following a research work on organizing a tour by Johnny Hallyday, the first with Robin. Since Robin and Sandra are really friends, which has greatly helped to decide Robin.

In short, the big day arrived, the time of departure. Marseille, 15 December, 4.00 am. Nothing was left to chance. In my luggage all is ready: An album with thirty photographs, all in the time where Robin was alongside Rod, photos editing and in addition, a pendant with steel pick (yes it's the world upside down) and ... I imagined prepare two bottles of "Chassagne Montrachet" with a label created especially for the occasion ...

 I also go with my electric guitar

Departure  from Marseille to 6:00. Arrival at Chalon sur Saone where I come from, to say hello to my parents, and presto, I'm off for 2 hours away by car towards Belfort. In Belfort, it's somewhat difficult to find the venue, and I must cross the city three times to finally fall on the People's House. I am the first, since it is 16:00 and the Master Class begins at 17.45, A3 color photocopies showing Robin and his gray Stratocaster are affixed against two tables at the entrance of the room. The event will take place here though, no doubt. I take 3 coffees to be on top of my form (!). Then a dozen students arrive to start (or finish) organizing the evening. Two students asked me if I am Scotty? In fact I sent a lot of pictures and I contacted them through Facebook, so we know each other virtually. I was told that I will be ideally placed because I come from far and especially for Robin (and not for Johnny's next concert in Montbéliard). I have a rendez-vous with Alice and Marion who are a bit late but they still end up arriving. This is the first time I met while it has been 5 or 6 years that we communicate via MSN, RSOA forum or the Robin's forum...

I see Alice and Marion particularly stressed by the event, so much Robin impressed them by his charisma and style. They are smoking cigarette on cigarette and pressure is at its maximum when we are asked to enter. We are awaited with flyers and badges ... good organization. We begin to take our place, we are in the front and we will particularly enjoy the concert, Robin's performance. A slideshow is proposed before the inevitable coming of Guitar Hero, I recognize all the pictures I sent, as some have been colorized and I even have the honor to see the photo multi-faceted. After this slideshow, we are entitled to a film by Robin at "The Cigale" with the title "I was born in the street. " Song in which Robin is fully expressed making sounded his guitar in the room. We begin to grow impatient as we await the coming of Robin. At this point, the commentator announces him and he made an entry in his image, reserved and shy ... He doesn't seem very used to this kind of event. The first part of the evening begins with a press conference perfectly mastered. The questions were prepared and translated by a young student.